« ZAIMAIKA » ANALAKELY Les gargotiers envahissent les rues à côté de l’infrastructure

C’est l’anarchie totale sur les rues situées à côté du local de « Zaimaika » à Ambodifilao-Analakely qui fait l’objet des travaux de réhabilitation depuis le jeudi 27 février avec le peu de places que les soixantaine de gargotiers occupent pour continuer leurs activités quotidiennes. Ce n’est qu’une solution provisoire jusqu’à ce que les travaux finissent, a expliqué l’un des gargotiers, étant donné qu’aucun endroit n’est disponible pour les accueillir. Et de plus, ce n’est pas la plupart des gargotiers qui ont pu s’installer sur le long de ces rues vu leur effectif et ils sont obligés de s’y faire en dépit du manque de mobilité, de source d’eaux, d’hygiène et de propreté. Selon les explications du président du marché, les places mises à la disposition des gargotiers ne peuvent accueillir que 35 et ils doivent se contenter de ces rues pour leur commerce, et sollicite la compréhension des usagers de la circulation face à cette perturbation provisoire. Pour le moment, les gargotes comme « Zaimaika » font partie des sites de bouffe rapide de la capitale que la majorité des Malgaches fréquentent durant les temps de pause de déjeuner, les prix des plats étant globalement à la portée de tous avec des mets diversifiés.

A titre de rappel, les gargotiers du « Zaimaika ont été déplacés depuis le 25 février à l’extérieur de l’infrastructure suite à son effondrement la nuit du vendredi 21 février à cause des pluies incessantes, sans oublier sa vétusté, qui ont entraîné l’écroulement de sa toiture provoquant des dégâts matériels. Raison de plus, l’infrastructure n’a connu aucune réhabilitation en 15 ans.  Mais cette situation n’a pas empêché les gargotiers de poursuivre leurs activités dès le lendemain de l’effondrement du toit sans se soucier du danger que représentent les dégâts jusqu’à ce que la commune urbaine d’Antananarivo ait pris la décision de prendre en main les travaux de réhabilitation. Ainsi, ils ont été déplacés sur le long de la rue à côté de l’infrastructure dégradée et ils doivent s’arranger entre eux qu’une place doit être occupée par trois gargotiers. Quoi qu’il en soit, ces gargotiers sont en attente d’une solution pérenne pour éviter tout danger généré par l’exigüité de la place, et aussi pour éviter tout conflit dû à la concurrence. En outre, l’occupation de ce tronçon des rues risque de favoriser des embouteillages.

Les travaux de réhabilitation.

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