En trois jours de l’exécution des travaux d’intérêt général (TIG) pour ceux qui ne respectent pas le port obligatoire du cache bouche ou de masque de protection, ils sont des centaines par jour à ne pas suivre les consignes pour des raisons inexcusables. Soit ils disent d’être suffoqués en mettant le cache bouche, soit ils ne veulent pas du tout le porter, ou encore ils les mettent dans leurs poches et le mettent en cas de présence des forces de l’ordre et enfin ils n’ont pas d’argent pour l’acheter étant donné qu’ils n’ont pas encore reçu leur part distribuée gracieusement dans les fokontany.
La préfecture de police d’Antananarivo a souligné que six sanctions attendent les récalcitrants, entre autres le balayage des rues, l’embellissement des jardins publics, l’assainissement des écoles jusqu’au curage des canaux d’évacuation et le nettoyage des WC publics surtout pour les récidivistes. En fait les éléments de la police de circulation et de la gendarmerie regroupent les personnes appréhendées et notamment les récidivistes. Ensuite, ils les répartissent pour le travail avant leur sensibilisation sur l’importance du port obligatoire du cache bouche qui est de se protéger et de protéger les autres de la propagation du virus.
Bref, il s’agit de l’intérêt supérieur général de la population.
