RECHERCHE SUR LES BAOBABS : Les lémuriens sont capables de disperser des graines

L’Usaid a octroyé une subvention de recherche d’une valeur de 130.000 dollars à l’université d’Antananarivo, à travers le chercheur en botanique, en la personne de Dr. Seheno Andriantsaralaza. La recherche consiste à étudier le mystère des baobabs endémiques de Madagascar, étant donné que les chercheurs considèrent les baobabs comme orphelines parce que les animaux dont les lémuriens qui devraient disperser les graines de ces plantes ont disparu. A cet effet, leur disparition met en danger la capacité des arbres des baobabs à se reproduire.

Selon les explications du Dr. Seheno Andriantsaralaza, « c‘est un mystère de savoir quels animaux sont actuellement capables de disperser les graines de baobab. » Un mystère qu’elle compte percer avec le soutien du gouvernement américain. Le bénéficiaire de la subvention du programme Partnerships for Enhanced Engagement in Research (PEER) de l’Usaid a aussi souligné que s’il y a des espèces de léùmuriens, il sera important pour les gestionnaires des aires protégées et les communautés de protégéer ces espèces afin de préserver les baobabs et les écosystèmes essentiels.

Un autre aspect de la recherche du Dr. Andriantsaralaza portera aussi sur l’utilisation humaine des produits du baobab. Les fruits, les graines et l’écorce de baobab sont de plus en plus populaires en tant qu’ingrédients clés dans les produits alimentaires et cosmétiques, mais les scientifiques ne comprennent pas encore quel niveau d’exploitation de ces ressources est durable. Le projet travaillera avec les communautés locales et les entreprises pour concevoir des activités génératrices de revenus qui garantissent l’utilisation durable des ressources du baobab.

Notons que l’Usaid a accordé des subventions PEER à un certain nombre de chercheurs malagasy, notamment pour la mise en place d’une xylothèque de référence, qui a fait l’objet d’une récente annonce, pour les bois précieux de Madagascar et la création d’une protéine écologique et durable à partir de grillons. Depuis 2013, le gouvernement américain a engagé plus de 55 millions de dollars dans des programmes qui favorisent la durabilité, améliorent les moyens de subsistance des communautés locales, renforcent la gouvernance des ressources naturelles, renforcent les actions pour arrêter le trafic international de faune sauvage et protègent des milliers d’hectares de l’exploitation illégale et non durable.

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