Le quotidien

Presque tous les jours, on enregistre des morts dans tout le pays. C’est une constatation macabre et triste. Rien qu’à Antsahakely, c’est devenu une habitude. Les gens n’ont plus les moyens de se soigner ni de se nourrir et meurent. Il n’y a pas d’âge, enfants, jeunes et vieux, beaucoup ne supportent plus la vie.

Le manque d’emploi, la cherté de la nourriture et l’inexistence des soins sont les causes de la hausse de la mortalité. « C’est plus comme avant » déclare les anciens d’Antsahakely, qui essayent de survivre à la crise. Effectivement, tout a changé. La venue d’une mauvaise politique a bouleversé la situation. La cherté des PPN n’est plus supportable ainsi que le manque de soins et de médicaments.

La population meurt petit à petit. Le découragement et le désespoir se lisent sur les visages. À qui le tour ? C’est la question macabre après un enterrement de fortune. La vie devient un enfer dans les bas-quartiers, où la population n’arrive plus à surmonter les difficultés. Déjà, les enfants sont sacrifiés de leur cursus scolaire par manque de moyens financiers. Ne parlez pas d’électricité avec eux. Ça n’existe pas. L’eau ? Pire !

La mort est au tournant…

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