ENSEIGNEMENT SUPERIEUR : L’année blanche n’est pas à craindre !

L’état d’urgence sanitaire appliqué sur tout le territoire ne permet pas d’ouvrir les écoles et universités depuis le 21 mars à ce jour. Par conséquent, tous les calendriers scolaire et universitaire sont perturbés si on ne parle que des programmes des examens officiels CEPE, BEPC et Baccalauréat ainsi que la rentrée universitaire. Selon les informations révélées par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le Pr Elia Béatrice Assoumakou, « l’année blanche n’est pas craindre pour les universités, écoles et instituts supérieurs pour le moment, dépendant de l’évolution de la pandémie de coronavirus dans le pays ». Et le numéro Un de l’Enseignement supérieur a tenu à rassurer les candidats au baccalauréat et les étudiants dans les six universités de se calmer en les encourageant de ne pas s’inquiéter.

Cette déclaration a été faite à l’issue de la réunion entre les responsables du Mesupres et ceux du ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (MENETPF)) qui a eu lieu à Fiadanana pour discuter les dispositifs à prendre concernant la continuité des programmes scolaires et universitaires face à la conjoncture actuelle. Les techniciens des deux ministères ne cessent de réfléchir deux fois par semaine sur une probabilité de changement de la date de l’examen baccalauréat et de la rentrée des universités qui sera définie après la levée du confinement et de l’état d’urgence sanitaire. Au début, la rentrée universitaire a déjà été reportée au mois de mai depuis le déclenchement de la crise sanitaire à cause de la propagation du coronavirus. Quant au baccalauréat, les dates restent inchangées, soit du 17 au 21 août pour l’enseignement général et du 24 au 27 août pour l’enseignement technique 2ème série.

Place aux révisions pour les candidats au baccalauréat en ces 15 jours de confinement. Pour les étudiants des universités, au nombre total de 1.500, qui n’ont pas les moyens pour rentrer chez eux, ils ont bénéficié d’un pack d’aides alimentaires d’urgence comportant du riz, d’huile alimentaire, du sucre, des pâtes alimentaires…

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