Les pressions humaines figurent parmi les causes de la perte en surface au niveau des différentes aires protégées de Madagascar. Afin de pallier à cette situation, le ministère de l’Agriculture œuvre en étroite collaboration avec Madagascar National Parcs (MNP) pour professionnaliser les filières apicoles et rizicoles.
Depuis quelques années, le Madagascar National Parcs a effectivement changé son fusil d’épaule. Conscient plus que jamais que la protection des aires protégées ne peut se faire sans la collaboration entière et complète de l’Homme, il a adopté dans sa politique le facteur humain. Cet accord avec Ankarafantsika et la direction régionale de l’agriculture entre dans ce cadre. Il s’agit en effet de contribuer à ce que les habitants avoisinant les aires protégées puissent vivre de leurs activités apicoles et rizicoles et ce en trouvant des débouchées aux produits qu’ils proposent. Rappelons que ce projet débutera d’ici la semaine prochaine.