C’est confirmé et vérifié cas par cas que des ordonnances ont été faites pour renflouer les listes électorales. Des milliers de noms ont été montés pour être déposés au Tribunal administratif d’Antananarivo. À l’étude des dossiers, les irrégularités sont nombreuses, dont des noms qui reviennent souvent, des pères inconnus en milliers et aussi des mères inconnues ; des adresses incorrectes… dont la CENI annonce que tout est entre leurs mains.
Le cas des pères inconnus sont déjà révélés par le Président de la République, lors de sa dernière intervention à la TVM, étant la cause de la pauvreté. Ainsi, il est fort probable que l’ordre vient d’en haut dans ces ordonnances montées pour gagner les élections communales, surtout pour Analamanga, en la personne de Harilala Ramanantsoa, candidate de l’IRMAR.
Du côté de l’opposition, le parti TIM reconnait que les irrégularités viennent du pouvoir actuel. Il demande à que la CENI sorte une liste rouge, avant le début du scrutin, pour empêcher ces personnes douteuses à ne pas voter. Ce qui entraînerait déjà les premiers troubles ce 11 Décembre. Les autres partis opposants comme celui de de Tahina Razafinjoelina, de Dadafara et Razanamasy sont unanimes sur les illégalités des ordonnances et font appel à la vigilance.
Quoi qu’il en soit, la tricherie est flagrante, et mérite une réflexion sérieuse sur l’avenir politique à Madagascar. Ce qui était prévisible, depuis les présidentielles de 2023. La CENI a perdu toute son indépendance et s’agenouille devant le pouvoir en place. La CENI est le cœur des élections dont la population pouvait avoir confiance sur la crédibilité des scrutins. Mais, c’est tout autre chose. Voilà une des raisons pour comprendre l’attitude des citoyens qui ne veulent plus voter. Les sollicitations du Président de la République d’aller voter tombent à l’eau. Les listes sont déjà faites et les résultats déjà ficelés par la CENI pour Harilala Ramanantsoa, candidate d’État. La rigueur est de mise et les contrôles devraient être drastiques.
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