Une prétendante à la Mairie de la capitale annonce qu’elle est candidate d’État. Depuis quand l’État a déclaré avoir un candidat aux élections municipales ? Si tel est le cas, le président de la République a donné le feu vert pour être le candidat d’État en Conseil des ministres, et adopté au Parlement. Dans son mandat, le Président de la République doit laisser ses activités politiques, et l’État doit demeurer neutre et impartial.
Mais si Dame PDS est la candidate de l’État, elle a reçu l’aval des dirigeants sous les couleurs du parti au pouvoir, l’IRMAR. Or, elle n’a jamais fait de la politique, ni affiliée à un parti politique. Elle a été parachutée par le Président de la République en remplacement du défunt PDS. L’ex-femme de Foire s’y plaît maintenant dans son nouveau poste, clamant son appartenance à un parti fort dont la CENI aurait du boulot pour la faire élire.
Dame PDS de Tana serait élue avec le soutien du Président de la République, étant candidate de l’État. C’est tout à fait logique, après analyse du système électoral à Madagascar, dont les pratiques anti-démocratiques et anticonstitutionnelles sont connues. La CENI n’a pas le choix face à cette candidate de marque. Et ses adversaires ? Ce serait, au conditionnel, une lutte déjà « organisée » et préparée pour la victoire. Le problème, c’est que Dame PDS n’est pas à la hauteur de ses responsabilités, étant une Dame de Foire, ignorant la loi municipale, n’ayant jamais vu les canaux bouchés des bas-quartiers, comme ses prédécesseurs d’ailleurs. Les autres problèmes, c’est l’affaire du Président de la République, son principal mentor. On verra la suite dans ce pays où le ridicule et la médiocrité règnent.
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