L’élu du Peuple, citoyen français est un peu isolé dans son premier Conseil des ministres post-électoral. Il n’a pas trouvé de solutions concernant le remaniement du gouvernement, bien que Ntsay ait déjà démissionné, et que la bande exécute les affaires courantes. En réalité, l’équipe n’est pas gagnante dans les objectifs pour le développement du pays, l’un des derniers sur le classement mondial. Il faudrait la changer, en principe, quand on passe dans une nouvelle gouvernance. Mais, tout semble croire que l’élu du Peuple, citoyen français concocte une nouvelle formation très forte et très solide de « béni oui-oui » pour mieux aboutir au désir de la dictature.
En tout cas, tout est illégal, mais le monde accepte. Un français dans l’Océan indien arrangerait bien la géopolitique Nord-Sud. Déjà la COP 28 arrête les énergies fossiles, alors que Madagascar n’a pas exploité les siennes à bon escient. Qu’allons-nous faire de Bemolanga ou de Tsimiroro ? Quelles solutions alternatives allons-nous prendre dans une situation de pauvreté extrême ? L’industrialisation est encore loin sans énergie. Faut pas rêver ! C’est quoi ces boîtes que le parti au pouvoir distribue à la population ? Est-ce la bonne solution pour éradiquer la faim ? Il y a des pratiques ridicules qui devraient disparaître dans notre pays pour le transformer dans la réalité des choses en matière de développement.
Tout ce qui a été fait avant les élections démontre qu’il n’y aurait pas de changement à Madagascar pour les années à venir. Ce serait pire, à moins que… Mais, c’est la politique dans le sens propre du terme. Il faut changer à tout prix cette situation contradictoire d’un français à la tête du pays. Que signifie ce silence de l’opposition ? Où sont les grandes idées pré-électorales ?
Maintenant, on fait des lois et décrets qui réconfortent le pouvoir fraîchement investi mais qui appauvrissent le moral d’un Peuple tout entier. Et on accepte. L’inertie de l’opposition devrait passer à un niveau supérieur qui respecte la définition de la « politique », et l’acceptation des droits fondamentaux. Le premier acte humain post-investiture est de libérer les prisonniers politiques. L’inertie de l’élu du Peuple, citoyen français.
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