Plus de deux mois après la rencontre du 18 novembre 2019 au palais d’Andafiavaratra sur l’avenir des Îles Eparses, on n’est toujours pas fixé sur la date de la prochaine réunion de la commission mixte qui a été chargée d’initier les premières résolutions à soumettre aux deux présidents Rajoelina et Macron. Une deuxième réunion était prévue en décembre dernier, mais il n’en fut rien jusqu’ici.
Pendant ce temps, les commentaires continuent de fuser de tous bords, dont ceux qui viennent d’être annoncés par la Plate-forme nationale des Organisations de la Société Civile de Madagascar (PFNOSCM). Une communication de cette dernière indique qu’elle réprouve toutes décisions sur le mode de gestion des îles malagasy de l’océan Indien qui ne privilégient pas l’intérêt stratégique de Madagascar. La PFNOSCM exige une simple restitution de ces îles, exemptée de toute forme éventuelle de manigance et de complicité obscure, et une gestion saine et transparente des richesses naturelles et minières par le gouvernement malagasy dans la préservation des intérêts supérieurs de Madagascar et de sa population.
Lors de sa prise de fonction, le nouveau ministre des Affaires étrangères, Liva Djacoba Tehindrazanarivelo a annoncé sa détermination à mener les discussions concernant ces Îles Eparses jusqu’à leur terme. C’est-à-dire avant le 26 juin prochain, date fixée par les deux présidents pour la (peu probable) finalisation d’un accord « consensuel » sur l’avenir de ces îles. Il ne reste plus qu’environ quatre mois, mais il semble bien que les choses ont tendance à traîner en longueur.
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