Vécu !

Qu’est-ce que la population n’a pas vécu avec les députés à l’Assemblée Nationale ? En tout, c’est l’éternelle pauvreté. Ce phénomène a débuté depuis l’ère Ratsiraka, où Tsimbazaza est devenu un lieu de revendication à l’avantage des élus du Peuple. Oui, les indemnités de session parlementaire n’ont cessé d’augmenter, puis les voitures de fonction, dont les 4X4 qui ont fait beaucoup de bruit jusqu’à maintenant. Puis les valises, quand on veut faire passer une loi importante, ou une motion de censure… Le parti au pouvoir utilise les députés pour renforcer leurs idées « débiles » en levant les mains. La plupart du temps, les fauteuils sont vides. Quelquefois, c’est un lieu de combat entre eux avec des invectives et des injures honteuses. Des élus ne cherchent que leurs avantages, les uns s’allient avec le pouvoir, les autres avec les investisseurs étrangers. Des faux documents sont signés, des milliards de francs s’envolent partout. Le gouvernement est quelquefois hué ou offensé, mais aussi sollicité à offrir des avantages. Des élus reçoivent pour « vendre » leurs circonscriptions. Même la PAN peut être insultée par l’élu du Peuple, citoyen français, puis démis de ses fonctions.

Résultats ? La pauvreté ! Mais, heureusement que tous les élus n’ont pas la même vision. D’habitude, c’est la majorité qui entraîne les troubles à Tsimbazaza. Alors, on se demande si les lois qu’ils ont mis en place n’ont donné aucun résultat ou c’est de la part de l’exécutif ? Quoi qu’il en soit, le pays n’avance plus et tombe entre les mains des étrangers. La population malade ne mange plus, les enfants ne vont plus à l’école, et l’Etat ne se manifeste plus dans le développement réel.

Nous avons tous vécu les déboires à l’Assemblée nationale. Nous ne voulons plus que cela se reproduise. Or, les prochaines élections législatives sont encore les mains de la HCC et de la CENI, dont le monde entier est au courant de leurs agissements honteux à l’avantage de ceux qui sont au pouvoir. Ne cachons pas la vérité, et il est temps de tout désinfecter. L’anti-virus vient du « vox populi ».

Vous aimerez aussi