L’idée d’une presse libre à Madagascar demeurera incertaine tant qu’il n’y aura pas une union contre le pouvoir en place. Actuellement, dans les régions, Freedom du ministre de la Communication tient le devant de la scène. C’est compréhensible, étant donné que les journalistes des radios et TV locales sont la plupart des fonctionnaires. Ils sont obligés contre vents et marées à suivre les consignes sinon, c’est la porte. Ils n’ont pas d’issue pour autre alternative. Mais, beaucoup de ECD sont rayés de la liste par la ministre dans ces stations régionaux. C’est également le cas de la TVM et RNM à Tana. Les journalistes ne rejoindront jamais la Cellule de crise, sauf dans la tête et dans le cœur. Ils y tiennent à leur petit salaire et demeurent dans le silence.
C’est également le même scénario pour la presse écrite. Les patrons de presse sont les potes du Grand dirigeant. Ils ne peuvent que suivre les ordres d’en haut. « Attention sur la Cellule de crise… » Pas un mot sur ce mouvement contestataire. Mais, ici, la position est au niveau personnel. Ce n’est pas obligé de participer, mais préparez votre sortie… Ce n’est pas un problème pour les patrons, obligés de suivre les ordres du ministre, et de lécher le Grand dirigeant. C’est toujours la même histoire. Mais, dommage, les journalistes pensent aussi au riz quotidien. Qui sont ces patrons ? Suivez mon regard… Nous pensons que les journalistes sont toujours unis dans leur cœur, malgré tout.
La liberté de presse est la vie des journalistes. C’est aussi le développement du pays. Il ne faudrait pas que le Grand dirigeant et sa ministre de la Communication tiennent en main cette liberté fondamentale. Attention, le pouvoir est menacé ! Le mouvement Orange a réclamé l’ouverture de sa radio en 2009, et, a ensuite brûlé la TVM et la RNM. Ce mouvement a tué des vaches laitières et a dévasté des magasins. Il a fait tomber le pouvoir. Maintenant, le Grand dirigeant et la ministre tiennent en main la TVM et la RNM, ainsi que quelques organes de presse écrite. Ensemble pour détruire et ensemble pour faire venir les vaches laitières de France. Ahurissant !
Les actions du Grand dirigeant ne sont plus que des diversions et des amusements pour dépenser sans compter. C’est beaucoup les 332 millions de dollars de la FMI. Les fêtes sont au programme : on place le Gouverneur de la 23ème région, on inaugure dans le Sud… On danse et on acclame. Mais les problèmes profonds du pays demeurent et persistent. Le Grand dirigeant ferme les yeux sur les bêtises des responsables étatiques. Ça va ? euh…Ça peut aller… Clin d’œil et coup de poing !