Avec le coronavirus, la Chine a donné un exemple en construisant un grand hôpital fonctionnel en dix jours. Et c’est l’Armée chinoise qui l’a construit. Cette initiative aboutit à une réflexion que cette institution spécialisée dans les armes à feu pour la défense de leur Nation peut mettre à pied d’œuvre des infrastructures importantes.
A Madagascar, notre Armée, une des plus budgétivores du pays ne peut rien faire pour le développement du pays. C’est encore un instrument du pouvoir dont les objectifs sont limités. Leurs éléments ne seraient jamais aux champs de culture ni de bataille, étant donné qu’il n’y a pas d’invasions étrangères. Ils ne produiront pas de riz comme avant avec le service civique dont leurs armes étaient des « angady ». C’est fini le temps de la révolution socialiste où l’Armée était cantonnée dans des camps agricoles dans le Sud et à Vohémar.
Maintenant, il y a plein de généraux et de colonels dont on ne sait plus où les caser. On crée des directions partout dans les camps et casernes et des chefs sont là, ils donnent des ordres pour on ne sait pas quoi ou qui mènent à quoi. Des éléments sont envoyés pour chasser les Malaso. Des matériels performants atterrissent, comme les hélicoptères dont les coûts sont exorbitants, sans parler des matériels roulants et des fusils automatiques. Tout ça pour chasser les compatriotes déshérités de la vie sociale. Et puis, c’est durant les manifestations populaires qu’on retrouve l’Armée avec leurs grenades qui font pleurer, surtout les femmes qui participent à des mouvements de protestation. Voilà notre Armée ! Ceux qui ont de la chance ou qui sont membres de la famille des gradés, des éléments sont nommés pour devenir gardes de corps au niveau des ministères ou dans les grandes institutions étatiques.
L’exemple de la Chine, minée par le coronavirus, est exemplaire avec la construction de cet hôpital qui deviendra célèbre dans le temps et dans l’espace : « C’est l’Armée qui l’a construit en dix jours! »
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