Batsirai va faire des dégâts, plus ou moins, mais c’est sûr. Il n’est plus question de montrer ses couleurs ou ses appartenances politiques, ses races ou ses religions pour se donner la main. C’est une affaire nationale pour démontrer cette fois-ci l’humanisme en cas de sinistre. Oui ! Il est temps de montrer une solidarité forte, solide et cohérente. Point de jalousie pour les uns qui travaillent plus, et pas de haine pour les uns qui font ce qu’ils peuvent. Restons unis, et accordons nos forces pour limiter les dégâts, Batsirai frappe tout sur son passage, les pauvres et les riches, les enfants et les vieux, les femmes et les hommes sans distinction. C’est pourquoi, nous faisons appel à la solidarité.
Ainsi, on laisse de côté la politique, les entreprises, les sociétés et les associations diverses. Agissons en tant que population de Madagascar. A moins que certains veuillent se distinguer, tout le monde le montrera des doigts, et ce n’est pas le bon moment. Il n’est plus question de polémique, mais une question de vie, d’humanité et de solidarité. L’intelligence humaine s’est développée dans l’harmonie et la fraternité où la charité se distingue. Et dans un pays en chaos, frappé par une catastrophe naturelle, l’Homme ne peut pas contempler le malheur des autres.
Le Grand dirigeant a fait ce qu’il peut avec tous les départements et services étatiques sous son pouvoir. On ne lui donne pas tort, c’est selon leurs capacités. Laissons tout ça de côté pour un moment et sauvons nos compatriotes dans le désespoir. La solidarité est innée de la société malagasy avec le Fihavanana. Honorons notre civilisation qui est unique dans le monde et notre savoir-faire dans ce sens. Peut-être que Batsirai va changer notre comportement et une autre vision de la vie pour le développement. Nous n’allons pas demeurer pauvre et endetté pour toujours mais un pays uni et riche à l’avenir, malgré tout. Solidarité oblige !
