Verrons-nous encore le génocide Tutsis-Hutus ou la chute de Goma ? À l’heure qu’il est, la situation se dramatise, et le monde est consterné de ce réveil brutal des affrontements. Les restes de ce dramatique phénomène des années anciennes sortent de la terre et les belligérants s’entretuent, faisant fuir les civils de Goma. Les ressortissants étrangers sont rappelés à rentrer dans leurs pays, et Trump renvoie les étrangers chez eux. Les Nations-Unies et les pays européens prennent des positions « multi-choice », et Kagamé défend son exploitation de coltan.
Notre Roi n’a pas sorti un mot de ces conflits au RDC, et se contente de parler Energie de Tanzanie, alors que Kagamé est son mentor africain, invité tous les ans pour la fête de l’Indépendance. Mais Madagascar n’arrivera jamais à égaler le Rwanda, devenu géant africain, soutenu par les européens après le génocide de 1994.
Madagascar fait partie des pays les plus pauvres d’Afrique. Et sa population ne vit pas bien, les soins sont quasi-inexistants, et l’éducation nulle. Des enfants errent dans toutes les villes ne sachant que faire, où aller, de quoi survivre. Le Roi, de retour de Tanzanie, va s’occuper de l’Energie, avec des milliards. Mais ça ne va pas changer la situation chaotique.
Réveil également des partis de l’opposition face aux agissements du pouvoir. Comment faire tomber le Roi dont toute l’Armée est à ses côtés ? Il n’y a pas de milices à Madagascar, comme à Goma. L’Armée malgache est docile et ne trompe pas son Roi. Et Madagascar est une île. Il n’a pas de voisin comme en RDC pour venir en aide au cas où. Les casques bleus n’ont jamais foulé le pays, à part quelques mercenaires russes et français. Goma et Antananarivo, ce n’est pas la même histoire.
