Restructuration !

Madagascar devrait se restructurer à fond pour se relever de sa situation actuelle. Déjà, la pauvreté persiste et la population n’arrive plus à survivre, voilà que l’assistance étrangère nous abandonne sur le tapis. Ce sera une refonte totale basée sur l’autonomie sans les aides étrangères. Le pays devrait adopter cette politique de puis l’indépendance en 1960, mais compte-tenu de la persistance de la France à prendre en main l’économie, les dirigeants se sont contentés de suivre bêtement à la lettre une politique néo-colonialiste. Les pays riches s’amusaient à venir pour une coopération bilatérale en fournissant des aides financières et matérielles. Chaque pays contractait selon leurs besoins, les uns détenaient les mines, les autres, l’agriculture, et ainsi de suite.

Il est vrai que la vie durant la Première République était encore aisée, bien que l’exploitation du pays s’engouffre petit à petit. La présence française, très forte, assouplissait le quotidien pour une vie moyenne, sans fioriture. L’Education et la Santé n’avaient pas encore de soucis, jusqu’en 1972, où la conscience s’est réveillée, après les évènements du Sud en Avril 1971, sous l’impulsion de feu Monja Jaona. Oui, c’est le parti Monima qui a ressuscité la flamme d’une indépendance réelle. Les accords de coopération avec la France, bien que révisés, n’ont rien de concret pour bâtir une économie forte.

C’est à partir de ce mouvement 1972 que les chamboulements ont débuté. L’assassinat de Ratsimandrava, et l’ère Ratsiraka pour un socialisme « adaptatif » qui a entraîné les crises économiques, la pauvreté, le manque d’emploi, une éducation de Djoutché (Corée)… On a vu tout, sauf le développement du pays. Un politique tout azimut qui n’a mené à rien.

Rien n’a changé, et nous sommes en 2025. L’Usaid part, bientôt la FES. La France limite ses aides. Et les Emirates arrivent incessamment. Il est temps de penser quel avenir pour le pays et pour nos enfants ? Une restructuration est nécessaire et un changement de comportement et de cap. Des objectifs qui ne pensent plus aux aides étrangères. Le Roi est fort pour cela.

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