L’administration territoriale va encore falsifier les élections législatives. C’est une évidence, étant donné que de nouveaux chefs de districts sont nommés précipitamment en Conseil des ministres à Toamasina. Ainsi, l’élu du Peuple, citoyen français n’accepterait pas que l’opposition soit majoritaire à l’Assemblée nationale afin d’assurer la longévité de son pouvoir.
Tout dépend maintenant de la rigueur et de la transparence des scrutins. Mais le doute plane dans la mesure où tout le processus est déjà rodé pour arriver à l’objectif. Dès le début, c’était prévisible. Les listes électorales ne sont jamais « clean » et la CENI riposte toujours par leur « débile » logique, or c’est pipé depuis les Fokontany. La caution pour la candidature est également critiquée, hors de portée pour les partis politiques qui n’arrivent à couvrir tous les districts. Il est évident que seul l’IRMAR a le pouvoir de payer, appuyé par les riches investisseurs. Puis, la puissance de l’Administration dans tous les domaines, matériels et humains disposés pour remporter la victoire. Les distributions d’argent et de cuvettes débutent déjà dans les Fokontany. D’autres promettent monts et merveilles. Le pouvoir, à travers les OVEC veille à ce que les candidats de l’opposition aient des problèmes dans la constitution de leurs dossiers pour être éliminés.
En tout, on insiste à être au pouvoir, alors que rien ne va plus. Depuis les présidentielles, ce comportement de la médiocrité a été constaté, au vu et su du monde entier. Et ces flops au sein de la HCC et de la CENI d’avoir accepté la candidature d’un français, reflètent l’image des imperfections administratives. La population affaiblie et affamée, n’arrive plus à contrarier la situation dégradante. Rebelote ! Elle est obligée d’accepter et de suivre, sans contestation, la dictature des forts et des grands du pays. Mais, toute chose a sa fin. Espérons !
