La rage du pouvoir s’acharne chez le Roi. Il parle déjà des élections de 2028, dans trois ans. C’est quoi l’alternance démocratique ? En premier lieu, on ne parle plus de Démocratie à Madagascar, elle est bannie par le pouvoir en place. Question : « Est-ce que le Peuple gouverne ? » Non ! Alors, il n’y a pas de Démocratie. C’est le Roi qui dirige tout, alors, c’est une Royauté. Puis l’alternance. Holà ! Il n’y a que le parti royal qui domine au pays, l’IRMAR, appuyé et protégé par les militaires. La présence de l’opposition ne reflète pas le multipartisme. La plupart des partis politiques « historiques » sont « vendus » du côté de l’IRMAR. Ils se manifestent honteusement avant les élections ou durant les crises politiques pour soutenir le Roi. Ils se reconnaissent. L’opposition est une minorité à Madagascar. Ainsi, ne parlez pas d’alternance démocratique à Madagascar.
En toute logique, le Roi défend son trône. Il trouvera toujours des moyens pour créer des troubles pour arriver à un royaume absolu. Toutes les entités possibles et imaginables s’agenouillent au château pour démontrer sa puissance. Comique ! Un malgache sacré français qui dirige Madagascar. Sommes-nous encore à l’ère coloniale ? Et on l’accepte, lui, il rigole de l’ignorance, de l’impuissance de ces gens qui sont à ses genoux. Le Peuple est gavé de dons, surtout en riz, il est gâté, il ne travaille pas, il n’a pas d’électricité, ni d’eau, ni d’écoles, ni d’hôpitaux, ni d’argent. Tout appartient au Roi et à sa cour royale. Madagascar est le dernier des derniers, une performance pour un pays qui a toutes les possibilités pour se développer, toutes les richesses possibles pour prospérer. Mais, hélas ! Un pays banni, relégué par les édits royaux sur la gouvernance, les trafics et la corruption. Ne parlez pas des élections démocratiques ou de l’alternance. C’est encore loin. Assistez aux résultats communaux et Vive le Roi !
