Les Paramed débutent leur grève ce jour. C’est un signe que rien ne va plus dans les hôpitaux et dans les CSB. Les professions paramédicales comprennent l’ensemble des professionnels de la santé qui ne sont pas formés comme les médecins, les pharmaciens ou les sages-femmes, mais qui se consacrent aux soins et au traitement, en étroite collaboration avec les médecins. Ce sont les infirmiers, les aides-soignants, les ambulanciers, les kinésithérapeutes, physiothérapeutes, les diététiciens, les ergothérapeutes, les psychomotriciens, les manipulateurs en électroradiologie médicale, les assistants dentaires, les orthophonistes, les podologues, les préparateurs en pharmacie et les orthoptistes… Dans cette définition de leur profession, il ne reste plus que les médecins dans les hôpitaux, mais ils ne peuvent pas tout faire quand même, laissant les malades dans le désarroi.
Cette situation médicale va aggraver la vie sociale, si aucune disposition n’est prise. Cette décision des paramed a été déjà annoncée mais les dirigeants ont fait la sourde oreille, laissant traîner les difficultés. Durant les débuts de la pandémie, des mesures devraient être prises étant donné la tâche difficile des soignants auxiliaires qui prennent en main tous les soins aux malades. Un ancien ministre a voulu réformer cette situation, mais il a été viré.
D’autre part, les vaccins devraient être utilisés avec le coronavirus deuxième version dont les variantes de l’Afrique du Sud. Mais, pour le moment, rien. On se contente du Covid, périmé et démodé par l’apparition des nouveaux virus. Allons ! Est-ce qu’il n’y a plus rien à faire ? A l’heure actuelle, le monde entier est en train de se mobiliser pour l’utilisation des vaccins. A Madagascar, les paramed, qui tiennent une place prépondérante dans le domaine de la Santé publique sont en grève… Danger !
