L’Etat malagasy n’a plus de sous, et c’est une réalité avec toutes ces magouilles et trafics en tous genres perpétrés par les hauts responsables des institutions. Des gens sans scrupule et sans vergogne qui ne pensent qu’à renflouer leurs poches des fonds de l’Etat. Cela a entraîné la pauvreté dans le pays car l’argent consacré au développement n’était pas utilisé à bon escient. Un mal qui se répand partout dans tous les secteurs.
Malgré les aides et les dettes allouées au pays par les bailleurs de fonds, ce n’est toujours pas assez, car la mauvaise gouvernance persiste à tous les niveaux. Le Grand dirigeant fait appel aux PTF pour donner davantage afin qu’il puisse avancer dans l’Emergence. Allons ! Si on refait le calcul de ce qu’on a obtenu depuis, le pays ne devrait être pas comme il se présente actuellement. Des milliards de dollars, et c’est encore insuffisant. Il y a trop d’égoïsme et gourmandise dans le système financier du Grand dirigeant. Dommage ! Et c’est la population qui subit la honte devant la communauté internationale et devant le monde entier. « On leur a donné, mais il ne sait pas gérer » constate l’observateur averti.
Des grèves, des manifestations et des réclamations émanent de partout pour des non-paiements de salaires, des avantages ou des travaux finis. A quoi riment tous ces gestes et ces discours qui essaient de calmer les situations brûlantes ? Seul le Grand dirigeant peut y répondre, car il est le grand maître du pays. Mais il est faible devant la situation qui s’aggrave de pis en mal. Il est le responsable devant la population. Son gouvernement, ses élus ainsi que ses potes institutionnels ne sont des ingrats profiteurs qui ne pensent qu’à remplir leurs poches. On dit toujours qu’il est mal entouré, peut-être, mais c’est son choix. Il a voulu être à cette place dans un pays le plus pauvre et le plus endetté où la corruption et la mauvaise gouvernance règnent sans foi ni loi. Mendigot !
