Mahery Lanto Manandafy, alias Malama, est accusé d’avoir outragé le Grand dirigeant dans les réseaux sociaux, comme Facebook. Ce qui n’a pas plu aux grands commis de l’Etat aux commandes de la cybercriminalité, dont le Pilier du Gouvernement. Ce fait renforce la mise en place de la dictature prônée par le Grand dirigeant. On n’aime pas qu’on lui dit du mal, mais seulement du bien. Il est le maitre après Dieu à Madagascar. « Oui ! Grand Puissant et Sacré »
Mais cette pratique « impolie » vient du Grand dirigeant, quand il a voulu descendre le pouvoir en place, et a exhibé le cercueil du président en exercice à la Place du 13 Mai. Cette scène maléfique en question n’a pas eu de réplique, bien sûr, étant donné que ce n’était pas la peine de polémiquer laissant le travail au bon Dieu qui juge les bons et les mauvais. Le Grand dirigeant croit en Dieu ? Sais pas !
Malama, le rejeton de feu Manandafy, leader charismatique du MFM, n’a pas oublié les leçons de son père : « Apprendre et expliquer, puis oser » Il a suivi les conseils paternels, puis a agi comme bon lui semble. Malama crie au scandale et arrive devant la Justice. C’est un Manandafy ! Le MFM n’accepte pas les inégalités, la corruption et la mauvaise gouvernance dans notre pays sacré, béni des Dieux. Que va dire la Justice dans cette affaire où rien ne s’aggrave. Tous les dirigeants du monde sont souvent hués, outragés, frappés, giflés par les citoyens quand ils ne sont pas contents de leurs actions et de leurs agissements. Mais, dans une démocratie, c’est chose courante. Il faut supporter si on veut diriger.
Mais, nos dirigeants ne comprennent pas pourquoi Malama a agi ainsi ? C’est que quelque chose ne va pas bien dans notre pays. Il a osé, il a décrié, et il est arrêté. Ça fait peur tout cela. Mais il faut reconnaître qu’un fait de ce genre peut entraîner beaucoup de choses, beaucoup… Jusqu’au changement du régime. Qui sait ? En tout cas, Malama a donné l’exemple, il ose ! On verra la suite…
