Depuis le début de la crise sanitaire liée à la propagation de la maladie Covid-19, le Président Andry Nirina Rajoelina n’a pas cessé de copier les mesures prises par l’Etat français pour palier à la propagation de cette maladie. Une situation qui fait rire les internautes et les intellectuels malgaches certes mais qui n’est pas particulièrement étonnant en soi. En effet, depuis l’indépendance, Madagascar n’a été qu’une pâle copie de la nation française allant de la composition de son gouvernement à la complexité de ses lois.
A l’heure d’aujourd’hui, on se pose des questions sur la gestion malgache du Covid-19.
Est-ce que le Président malgache va annoncer le déconfinement progressif malgache à partir du mois de mai ? C’est une grande probabilité à laquelle les internautes ne doutent pas. Par contre, qu’on ne se leurre pas. Si la France peut déjà voir le bout du tunnel, c’est loin d’être le cas pour Madagascar. Effectivement, dès le début de cette crise, l’Hexagone a mis en place des mesures strictes. Si un pays comme Madagascar ne peut pas se permettre d’effectuer un confinement total, en France c’est la mesure qui a été prise. Qui plus est, si en après-midi, la ville d’Antananarivo ressemble plus ou moins à une ville morte, c’est loin d’être le cas en matinée. Les marchés, les banques, les magasins observent une foule omniprésente toute la matinée. La distance de sécurité proposée, ignorée par la majorité. Le port du masque obligatoire, loin d’être une réalité, les gestes barrières, oubliés. Et d’ailleurs, la brèche créée par l’Etat avec une gestion quasi inexistante des stations de taxi-brousse a certainement permis au virus de rejoindre les quatre coins de Madagascar. Si le confinement partiel est appliqué dans quelques grandes villes du pays, le reste de Madagascar continue de vivre comme si Covid-19 n’a pas encore franchi les frontières de notre territoire national.
Complètement incapables face à la propagation du virus, nos dirigeants semblent avoir attrapé le virus du sauveur, et le Président rêvasse déjà de bouleverser l’histoire en trouvant le remède miracle à cette pandémie.
Il suffit d’une dose minime de lucidité pour comprendre qu’il n’y a pas de solution miracle pour éviter la propagation de cette maladie. Chaque pays est unique de par sa culture et la composition de sa société. Si les dirigeants avaient su prendre en compte cet élément au lieu de proposer des solutions abracadabrantes à chaque fois, le pays connaitra un essor différent en faisant face à cette maladie.
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