La tuerie d’Ikongo est une mauvaise image de la Justice à Madagascar et de la faiblesse du Grand dirigeant sur les affaires de l’État. Ce n’est pas la première fois que les « albinos » ont été la proie des bandits, mais rien n’a été fait. Cette-fois-ci, tout est prouvé que l’État couvre ces actes d’enlèvement, dont les auteurs sont proches du pouvoir. On ignore l’objectif de ces enlèvements des enfants aux « yeux bleus ». Magie noire ? Ou Trafics odieux ? On ne sait rien, tout est mystérieux. En tout cas, la lumière viendra et sortira au grand jour. Quoi qu’il en soit, les forces de l’ordre ont montré encore une fois, qu’elles ne seraient jamais du côté des faibles et des opprimés.
C’est l’incarnation du pouvoir dictatorial. « Tuez tous ce que vous voyez » mais il restera toujours quelque chose. Il n’y aurait jamais de calme à Ikongo, jamais, car les faits resteraient toujours dans les mémoires. L’image des forces de l’ordre serait bannie pour toujours : Assassins ! Les interventions militaires pour évacuer les blessés ne sont que des actes hypocrites et la Justice est montrée du doigt.
Quoi qu’il en soit, il n’y aurait plus de voix pour le Grand dirigeant qui prépare les prochaines élections. Il n’a pas pu prendre les décisions nécessaires, dont la charge de donner l’ordre de tirer sur une population avide de justice. Car il est le premier responsable de l’État, quoi qu’il se passe, le défenseur des droits humains. Tout le monde est consterné de ce meurtre, et la planète entière est au courant. La honte ! Mais le Grand dirigeant fait semblant d’en parler les faits en Conseil des ministres et continue sa propagande à Antsirabe, pour la JMJ.
La suite des enquêtes ne serait pas dévoilée et demeurerait secret comme d’habitude, à l’exemple des trafics d’or. Quel pays !
