Ce n’est pas la première fois qu’on conteste une institution comme la HCC. C’est un mur de béton au pied d’argile. Cette fois-ci, les opposants y mettent le paquet, las de la situation concernant les élections et les grandes décisions politiques comme la motion de censure déposée à l’Assemblée nationale. Ce qui a valu l’abrogation du Haut Conseil pour la Démocratie et la Défense de l’État de Droit (HCDDED) durant le dernier Conseil des ministres. Il reste à savoir si le Grand dirigeant connaît les prérogatives de ce Haut Conseil ?
En tout cas, la HCC est encore attaquée de tous bords par les partis politiques rassemblés sur un seul front. L’objectif est de faire tomber le Grand dirigeant, dont la population n’a plus besoin du tout. D’ailleurs, l’Etat n’a rien fait pour améliorer la situation socio-économique du pays, au contraire il l’a appauvri avec les actes de mauvaise gouvernance, de corruption et de trafics en tous genres. D’ailleurs, la défaite des Barea est le reflet de la conjoncture actuelle. Rien ne va plus !
Mais le Grand dirigeant ne se soucie pas de tout cela : les « Hintsy » vont pisser dans leurs froques face à lui. Tous les pouvoirs sont entre les mains d’un guerrier invincible. Tout semble à croire que les dés vont tourner autrement, avec la détermination de la déclaration d’Ambohimanambola soutenue par la Société civile et la population.
Sur un tout autre sujet, on veut éliminer les élèves-ingénieurs de Vontovorona. Est-ce une solution pour le développement et l’avenir du pays ? Avez-vous vu l’état des lieux de nos universités ? Lamentable et Honteux ! Alors qu’on s’achemine à des infrastructures inutiles pour le moment. On s’amuse à distribuer du riz « orange » alors que tout est noir actuellement. L’opposition aboutira-t-elle à changer la HCC ? Il le faut, car rien ne va plus…