Le baryton malagasy est parti tonner au ciel. C’est Geba, qui nous a quitté dont Joachim de les Nouvelles nous a bien retracé son parcours. Eh oui ! Geba a eu une vie remplie sur toutes les facettes. Il a fait revivre les airs d’antan au sein de l’ATAUM qui a pris de plusieurs appellations au fil du temps, Solika et R’Imbosa. Mais l’essentiel était de garder l’originalité des chansons malagasy des temps coloniaux que sont les « Kalon’ny Fahiny ». Outre les chants d’amour, ce sont des textes porteurs de message « secret » envers le colonialisme français.
Geba aimait son pays et sa culture. C’est pourquoi il était omniprésent pour démontrer sa dévotion et sa ferveur à travers les chants. Mais il était également un sportif, un rugbyman depuis sa jeunesse. Puis, sa carrière d’enseignant lui a permis de transmettre ses idées pour un meilleur développement de l’épanouissement de l’intelligence au niveau des jeunes. Geba était un homme expérimenté même dans l’expansion des entreprises. « Un homme de communication » Voilà ce qu’on peut le définir.
Si nous avons consacré notre édito à Geba, c’est qu’il le mérite d’être connu pour son parcours atypique. Il n’y en a pas beaucoup qui a montré son dévouement pour le pays. Et pour que vive la Culture ! Reposes en pays Geba ! L’AMP présente ses condoléances à sa famille et à ses proches…
