Mada, c’est fini ! Nous n’allons plus énumérer les maux qui frappent notre pays bien-aimé, notre « Tanindrazana », lieu de nos ancêtres qui s’effrite petit à petit. Allons-nous encore rabâcher ce qu’il fallait faire pour le sauver ?
Nous savons tous ce qui s’est passé pour arriver à ce stade de perdition et nous savons tous qui sont les responsables. Ne faites pas semblant d’ignorer les faits, tout notre or parti à l’extérieur, et nos richesses. Tout l’argent détourné aux dépends des Grands. Les sociétés d’état dépouillées dont la Jirama épuisée jusqu’à la dernière goutte d’eau et de la dernière étincelle.
Qui aurait cru que l’intelligence humaine se transformerait en une horreur sauvage et bestiale qui tue ses égaux et ses pairs ? La soif du pouvoir et de l’argent a entraîné un chaos total à travers tout le pays entier où la souffrance et la pauvreté règnent en toute quiétude.
On cache les maux, mais ils réapparaissent très vite, on calme les esprits mais tout est mensonge. On n’a plus honte de se montrer à l’extérieur, mais on ne fait que quémander.
Allons ! Il faut changer, se battre pour un développement réel, pour sauver ce qui reste, jusqu’à la mort, pour la postérité. D’ailleurs, nous mourons tous un jour où l’autre, riches ou pauvres, mêmes les Grands. Croyez-vous que vous allez rester seuls sur cette terre, bande de voleurs ? Le « Tanindrazana » ne vous appartient pas, c’est le pays des Malagasy ! Mada, ce n’est pas fini… À bon entendeur Salut !