Si on veut, on pourrait avoir les résultats des élections dans la soirée du 9 novembre 2023 à 21 heures. C’est fort possible si la Ceni s’y met. L’administration n’a jamais voulu cette innovation pour rallonger et retarder les résultats pour les changer en cours de route en faveur de leur candidat. Des fois, il fallait attendre une semaine ou plus pour pouvoir faire le décompte des voix des bureaux de vote des circonscriptions éloignées. Or, des erreurs ou des tricheries pourraient se faire. Combien de fois les confrontations des résultats ont été constatés dans les bureaux de vote ? Combien de doléances ont été déposées concernant les décomptes des voix ? Nous sommes à la risée du monde alors que nous prétendons être à la hauteur des nouvelles technologies, en particulier concernant l’internet et la rapidité des échanges sur smartphone ou sur ordinateur…
Pourquoi la Ceni ne dote pas les bureaux de vote de ces matériels simples et performants ? Tout le monde les utilise pour communiquer même pour avoir des preuves en photos ou en vidéo. Ainsi, il n’y aurait pas de tricheries probables et le monde pourrait bien connaître les résultats dans la soirée du jour de scrutin.
Exemple: De 18 heures, fermeture des bureaux de vote, le décompte pourrait se terminer vers 20 heures. On téléphone au poste central et on envoie le PV avec photos à l’appui sous le contrôle des assesseurs et des responsables locaux. Le tour est joué. On n’a pas besoin d’hélicos, de 4×4 ou autres. On récolte les voix et basta. Pas de chichis ni de contestation, mais la rigueur est de mise.
C’est facile et utilisons la nouvelle technologie à bon escient pour éviter les erreurs.
On s’amuse tous les jours avec les portables même pour des futilités et cette fois-ci pour des choses sérieuses.
Combien va dépenser l’État pour installer le réseau, le solaire et les connexions pour aboutir à cela pour les bureaux de vote ? Minime ! Et c’est pour le développement des communes. Si on s’y met, en un mois c’est fait. À moins que les sociétés françaises installées à Madagascar n’y contribuent pas ? On a compris ! C’est facile…
