Cette fois-ci l’Assemblée nationale va changer de face dans la mesure où l’opposition pourrait bien se positionner face à la majorité. Il ne serait plus question des lois bidons acceptées aux mains levées, il n’est plus questions d’une formation de gouvernement où règne le népotisme, et d’un Sénat copains-copines. L’image politique pourrait se tendre vers plus d’intelligence et de sagesse.
Force est de reconnaître que si le pays est arrivé à cette situation lamentable de pauvreté, l’Assemblée nationale a été impliquée sans conteste, dans la mesure où la majorité régnait sur toute la ligne. Qu’est-ce qu’ils ont fait pour le pays ? Rien, les quelques têtes opposantes n’ont pu bouger le petit doigt face à la pression. Résultat ? Madagascar est à la traîne face aux autres pays du monde. Or, les députés représentent les régions et les populations dont aucun projet de développement n’ait réussi pour sortir de la pauvreté.
Cette fois-ci, les indépendants ont réussi à obtenir des sièges non négligeables, mais ils vont dans quel sens ? L’appel d’un nouvel élu sans couleur pour une cohésion politique pourrait-il être perçu comme une nouveauté vers le changement ? On attend et on verra.
Ce qu’il faut savoir dans la vie politique à Madagascar, c’est la persistance d’une rivalité entre deux hommes, qui a entraîné un séisme de grande magnitude dépassant l’échelle de Richter. Tout le monde connaît l’histoire de ces deux protagonistes mais fait semblant d’ignorer. Tout l’avenir du pays tourne autour de ces deux personnalités, ennemies à vie, pour diverses raisons. Sachez que le Peuple n’a rien à voir des scissions entre ces deux têtes, responsables de l’avenir du pays. Il est temps d’arrêter les combats, et de rentrer dans les vestiaires. Les 28 millions de malgaches ont assez vu.
L’espoir d’un changement serait possible quand ces deux « boxeurs politiques » se retirent de suite. Les jeunes politiciens sont attendus pour redresser la situation. Espoir !
