Le problème politique à Madagascar est l’absence d’une vraie opposition. Les partis ne sont jamais unis dans le concret mais dans les paroles. Ils se lancent des piques dans le dos. C’est un constat depuis les présidentielles de 2023, avec le Collectif des candidats. C’est incroyable que plus d’une dizaine de candidats se présentent comme l’adversaire d’un président français. Ils ont essuyé une défaite. La vérité, c’est qu’il n’y a pas un deal de confiance entre eux, un tel est du côté d’un tel, et un autre est payé par un grand financier. Ou des histoires de ce genre. Ce qui met en doute le comportement d’un vrai politicien qui joue le vrai jeu pour l’intérêt du Peuple, la définition de la politique dans son sens propre.
C’est pourquoi, le pays subit une gouvernance ridicule avec le comportement des acteurs politiques. Le plus fort est le parti au pouvoir. Mais, cette dominance est frappée par la mauvaise gouvernance qui a entraîné la pauvreté extrême du pays. Les aides extérieures sont détournées, et il n’y aucun programme de développement. Le dirigeant est la risée du monde entier, mais il sait jouer le jeu face à ses pairs étrangers et surtout devant ses opposants.
Dans cette ambiance où le ridicule règne en toute tranquillité, les opposants se chamaillent également. Chacun se présente aux élections et les voix se dispersent. Ce qui fait l’avantage du parti au pouvoir. Il se pourrait qu’avec les prochaines communales, la candidate de l’État gagnerait facilement la Mairie de Tana. Les mêmes schémas que les anciennes élections.
Cette attitude des opposants qui se disloquent, est un avantage pour le parti au pouvoir, déjà qu’il a entre les mains la CENI et l’Administration. Il est certain que la fraude ne serait pas écartée, comme d’habitude. Dommage !
