Le Sud de Madagascar est en phase de désertification. C’est une réalité. En réalité, c’est un phénomène qui a débuté depuis fort longtemps dans les régions semi-désertiques comme le Sud. Les déplacements des dunes ont fortifié cet évènement climatique avec les déplacements des vents marins. Avec le changement climatique, les pluies sont rares et la végétation se rabougrit, et les sources d’eau se tarissent. C’est le terrain de prédilection des criquets. C’est le Sud !
Malgré tout, les populations subsistent et endurent pour une survie. Les unes sont parties, les autres restent, selon leur gré ou selon les traditions, qu’importe. Les villages sont encore peuplés avec une maigre agriculture et peu d’élevage, avec l’eau qu’il y a. Pas de problème jusqu’au jour où la politique s’intègre dans leur vie, renforcée par les institutions onusiennes à caractère humanitaire. Le problème commence.
C’est une source de financement international de la part des bailleurs traditionnels. L’aide humanitaire est une opportunité pour les systèmes onusiens. Le PAM trouve un boulot au Sud, il y reste malgré tout. On crée des projets, et on cherche des financements. Les statistiques jouent et influencent. Mais, tout cela n’arrêterait pas le phénomène de la désertification.
D’autre part, les feux de forêts et de brousse ne sont plus dominés à Madagascar. Ce qui entraîne la disparition des pluies. La sécheresse commence et le paysage vert disparaît. L’érosion part des collines et bouche les cours d’eau jusqu’aux fleuves. Les sources d’eau sont également sèches avec les feux. L’eau est devenue rare à Madagascar. Hallucinant ! On n’aurait jamais cru cette situation, et la forêt de l’Est disparaît petit à petit. Il n’y a plus rien également dans les couches phréatiques.
C’est à partir de cet état des choses que le Grand dirigeant devrait organiser le programme de développement. Sinon, ce ne sont que des actions politiques, passagères et éphémères et inutiles. Il n’y a rien à faire au Sud que de déplacer les populations dans les zones viables. C’est pour le moment, un désert parsemé d’oasis…