Les cris de détresse tonnent de partout, sans répit et avec tristesse. La situation qui prévaut dépasse l’humain, entraînant des actes inhabituels et inimaginables pour survivre. Des morts et des suicides sont enregistrés pour ceux qui n’arrivent plus à résister l’insupportable. C’est vrai et c’est réel. Les Malgaches n’ont jamais vécu une vie pareille où tout est difficulté, même durant l’époque coloniale.
Mais, on résiste malgré tout. Les pensées de l’avenir demeurent dans les cœurs, on assiste le présent, quoi qu’il arrive. Faut-il énumérer encore les maux du pays ? On n’a plus la force et le courage car c’est trop long. Vaut mieux préserver l’énergie pour survivre. Mais jusqu’à quand ? Tout le monde attend le grand jour de la délivrance, ça viendra bientôt ou plus tard, selon l’évolution des choses, la politique évidemment.
Beaucoup de mots ont été clamés haut et fort, mais on fait la sourde oreille. On dévalise jusqu’à l’infini pour que plus rien ne reste pour un pays sans avenir. Des enfants démunis de tout pour ne rien faire dans un désert. Nous ne verrons pas cette situation chaotique, mais nous le sentons venir, dans quelques décennies.
Les responsables sont connus, entre autres, l’élu du Peuple, citoyen français, les vrais misérables qui sont momentanément des riches sans conscience et sans foi. Mais ils quitteraient cette terre comme tout le monde, sans exception, au temps voulu. Survivez braves compatriotes tant qu’on peut, le changement viendra un jour. On ne peut rien faire avec les mains nues face aux armes. Ils sont pépères les militaires, et ceux qui les commandent. Mais… Cris sans chuchotements !
