Comme les enfants qui apprennent à l’école, le coloriage est au programme des politiciens. On s’amuse à orner de couleurs les sites, les bâtiments et les lieux historiques selon leur tendance. Allons, nous ne sommes pas à l’école primaire et que nous allons nous initier aux couleurs. De la rigolade ! Dernièrement, le Grand dirigeant a ordonné la chasse aux agresseurs de ceux qui portent son tee-shirt à son effigie. Et les autorités ont emprisonné les auteurs. Mais où allons-nous ? Puis, la couleur d’un monument aux morts dans une ville du Sud-Est a fait couler beaucoup d’encre, en comparant avec la mode d’une dame influente. Qu’est-ce que c’est cette histoire ? On s’amuse et on se tire maintenant dans les couleurs. C’est le Grand dirigeant qui a débuté cette pratique de coloriage avec ses infrastructures « manara-penitra », pour marquer son passage et son existence.
Mais, en principe, les bâtiments officiels et administratifs devraient avoir une seule couleur neutre, blanche ou grise. Mais ca ne devrait pas être un tableau de peintre ou un patchwork, hormis les sigles nationaux et les ornements coloriés. Nous discutons dans une conception primaire, où la couleur politique du Grand dirigeant devrait être prioritaire. Non ! Suivons les normes.
Pensez qu’un candidat remplacera le Grand dirigeant. Va-t-il colorier tous les bâtiments avec sa couleur politique ? C’est un jeu d’enfants. Le développement du pays ne se définit pas aux couleurs. Et cela ne va pas éliminer la corruption, la pauvreté et la mauvaise gouvernance. Discutez au moins des thèmes qui vont relever notre économie, ou pour avoir une sérénité dans les villes. Pour le moment, les ordures, les routes, les PPN sont les problèmes quotidiens.
Dans le domaine politique, tout est à refaire où l’éthique et la déontologie ne sont pas connus des pratiquants. Apprenez ce que feu Herizo Razafimahaleo nous a laissé comme héritage. C’est important…