Batteries !

Un chauffeur rentre dans son véhicule, ouvre le contact, pas de connexion, ouvre le capot, la batterie s’est envolée. Ahurissant ! Avec la pauvreté grandissante, les gens font tout pour survivre. On vole maintenant les batteries des voitures dans la capitale. Eh oui, il fut un temps où cette pièce électrique fut l’objet d’une campagne d’infraction, et cela revient encore.

On ne sait plus à quoi rime cette vie avec tous les faits divers de cambriolage, de kidnapping, de vols à main armé, de détroussements… dont la presse rapporte quotidiennement. Il reste à savoir si les forces de scruté s’y mettent ou sont sur les aguets dans les Fokontany reculés et sans lumière, où les voleurs attentent leurs proies. Mais, actuellement, ça dépasse les bornes.

En fait, les voleurs de batteries sont commandités par des recéleurs. Mais qui sont ces personnes ? Les revendeurs au bord de route ou les artisans-réparateurs de batterie ? Des enquêtes s’imposent sur cette affaire qui commence à se répandre partout. La police devrait voir de près d’où viennent les pièces à revendre car il est certain que la plupart sont des fruits de cambriolage dans les quartiers ou dans les parkings. À Antsahakely-Besarety, un conducteur a déclaré qu’il a déjà perdu deux pièces de batterie, et la troisième a failli partir. Heureusement, que l’alarme a sonné et le voleur a pu fuir. « C’était vers deux heures du matin », a-t-il déclaré. Suite aux méfaits d’avant, il avait pris des précautions en attendant le malfrat. Mais ce dernier a pu se dérober à temps.

Une batterie coûte à peu près trois cent mille Ar. Et c’est une pièce maîtresse pour faire marcher la voiture, sinon, tout le travail est bloqué. La police n’existe pas dans les bas-quartiers et les malfaiteurs ne sont jamais inquiétés dans leurs actes de banditisme. SOS !

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