TRANSPORTS : Les coopératives, statut à réviser !

La définition du terme «Coopérative » n’est pas respectée à Madagascar. C’est en réalité une « Société dans laquelle les associés prennent part à la gestion et aux bénéfices de celle-ci ». Elle a été développée à Madagascar dans les années 70 avec un  retentissant succès  pour le bien de la population.  Mais ce ne n’est plus le cas, en ce moment, au niveau du secteur du Transport public, surtout les bus de la capitale.

En réalité, c’est à la mairie que prend naissance la genèse d’une coopérative de transport public. Un riche qui possède deux à trois cars prend en charge une ligne quelconque d’un trajet aller et retour. Il obtient l’autorisation de créer une coopérative. D’autres personnes viennent travailler dans cette ligne moyennant une somme importante de plusieurs millions d’Ariary. Mais, ces nouveaux membres, qui honorent les cotisations journalières des contrôleurs, ne bénéficient de rien. Même les aides de l’Etat.

Certaines lignes ont quand même bénéficié de l’assistance du Président avec l’arrêt du travail dû au Coronavirus, mais, d’autres, niet. Ce sont les présidents de la coopérative qui en accaparent les aides. En principe, il ne devrait pas y avoir de président dans la structure d’une coopérative, car c’est une société commune. Tout est à réorganiser, car lors de la distribution des aides au Parvis, beaucoup n’ont pas joui.

L’Etat, surtout la Mairie, devrait voir de près ces associations et coopératives qui se créent partout pour leurs biens personnels et qui oublient ses associés. La coopérative, très compétitive dans le secteur économique, devrait réviser son statut ! Ce n’est pas l’apanage du président, mais de tous ses membres.

Vous aimerez aussi