Tous les quatre coins de commerce de la capitale sont parés de lampions connus sous le nom « Arendrina » de toutes les couleurs et de toutes leurs formes, « Vita Malagasy » ou importées.
Les « Arendrina » sont indissociables de la fête nationale et il n’est pas un gamin qui n’ait à la main son lampion en papier, symbole de la liberté. Depuis 59 ans, le port de lampion est devenu une tradition incontournable surtout durant la soirée du 25 juin, la veille de la fête nationale. Famille accompagnée de leurs enfants et aussi groupes de jeunes se regroupent pour parader avec leur Arendrina en fredonnant le chant traditionnel : « Arendrina o ! Arendrina taratasy o ! may may may ! ».
L’ambiance est à son comble quand explosent les pétards et les feux d’artifice lancés au lac Anosy, sous les sifflets et les applaudissements de la foule. Ce qui s’appelle une liesse populaire et même les vendeurs de boissons et de brochettes sont à la fête. S’y ajoutent les podiums et les bals populaires après la parade militaire qui aura lieu durant l’après-midi du 26 juin.
Prix à la portée de tout le monde
Dès le début du mois, tous les marchés et boutiques sont inondés de ces lampions en papier de couleurs vives, où domine nettement le tricolore blanc-rouge-vert du drapeau national. Les autorités publiques et les associations caritatives en distribuent gratuitement à ceux qui n’ont pas les moyens de s’en acheter, car tout le monde est de la fête en ce jour de commémoration collective.
Pour le moment, force est de constater que le prix des lampions est à la portée de tout le monde, variant de 500 ariary à 3000 ariary pour ceux du tricolore. Pour les lampions sous d’autres formes et couleurs, le prix est estimé entre 2.000 et 5.000 ariary. Selon les vendeurs à Analakely, les lampions « Vita Malagasy » attirent plus les acheteurs car moins chers par rapport aux ceux importés. En plus, l’appréciation de l’Arendrina en couleur du drapeau national témoigne l’attachement de la population à la patrie en vue de la fête nationale.
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