Comme tous ceux qui sont en rapport avec les livres et la lecture, la journée mondiale des livres et des droits d’auteur (23 avril) est passée presque inaperçue à Madagascar. Face à cette indifférence devant la culture de la lecture, on est en droit de nous demander où sont passés nos écrivains ?
Dans les bancs des écoles malgaches, on n’évoque que des écrivains datant d’une autre époque. D’ailleurs, il a été particulièrement spécifié dans les livres d’écolier que les écrivains témoignent d’un temps et d’une époque. Alors on est en droit de nous demander, qui témoigneront de l’époque dans lequel nous vivons sans la contribution des écrivains et des époques malgaches. Qu’on ne se leurre pas, l’amour de l’écriture est resté intact chez les malgaches. Héritier de J.J. Rabearivelo, depuis quelques années, on assiste à une croissance exceptionnelle d’amoureux des verbes. Par contre, à Madagascar, on constate toujours l’absence cruelle de maison d’édition parée à publier les œuvres malgaches. Un manquement qui place exactement l’importance qu’on accorde aux livres dans le pays.