Les Centres culturels ont pour vocation d’être le berceau de la création et une scène pour les artistes. C’est la raison pour laquelle l’IFM propose aux artistes de prendre la clé pour une journée et laisser à ces artistes le soin d’organiser et de programmer les évènements. Ce samedi, c’est au tour d’un artiste pluri talentueux d’investir les lieux.
Avec Gad Bensalem le ton est déjà donné dès l’annonce même de l’événement « No Karaoké ». Au menu, des lectures scéniques, du Slam, du théâtre. Le titre est un clin d’œil pour toutes ces personnes qui cherchent une scène, un endroit où s’exprimer. Chanter, crier ou à tue-tête sans être jugé. « Ce qu’il nous manque dans ce pays, c’est donc ça. Des lieux qui alimentent nos rêves et où on a le droit de s’exprimer, lâcher prise et expérimenter des idées, des émotions », partage l’artiste. Le karaoké est mort, vive le karaoké !
Et puisque la clé de la forteresse a été donnée à Gad Bensalem, il invite le public tananarivien à venir avec lui pour chanter et danser au rythme des éteints ou non-atteints. Enclencher les machines des rêves et donner la voix aux autres, ailleurs que dans les karaokés.
Au programme, une lecture de textes choisis, faite par Serge Creppy et Bini Josoa et carte blanche à Judith Manantenasoa pour des performances de danse contemporaine et une projection de film documentaire « A voix haute : La force de la parole », un film de Ladj Ly et de Stéphane de Freitas dans la matinée. En après-midi, place au spectacle de théâtre en co-programmation avec le Festival Rallye Mois Théâtre avec un spectacle intitulé « Les voix des… », la lecture de « Aomby » avec Gad Bensalem qui est un projet d’écriture et de création en compagnonnage avec la Compagnie conventionnée Karanbolaz dirigée par Sergio Grondin (La Réunion). Et terminer la journée par un apéro- Jazz.
